Lorsqu'on s'engage dans l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT), ce n'est jamais par hasard. C'est avant tout un métier de passionné, une vocation. Le meilleur conseil que je puisse donner a quelqu'un qui rêve de faire mon métier, c'est de garder en tête qu'après les sélections et les stages a valider qui ne sont pas toujours faciles, ce n'est que du bonheur de voler quasiment tous les jours, et d'avoir un quotidien qui n'est pas rébarbatif.

Donner le meilleur de soi-même pour réaliser son souhait, peu importe le temps que cela prend. Ayant toujours voulu m'engager dans l'armée de Terre, je me suis surpassée pour me préparer au mieux pour passer les évaluations (sport tous les jours, révisions des tests, etc.). Malgré la réussite des tests, les aléas de la vie ont fait que cela a pris des années avant que j'intègre l'armée de Terre. Mais, à toujours y croire et se donner les moyens, notre rêve finit par se réaliser.

L'armée reconnait les qualités de chaque individu, peu importe son appartenance culturelle ou philosophique, dès lors que chacun adhère aux valeurs de notre institution et s'investit dans sa mission. Issu d'un milieu dit défavorisé, avec un niveau baccalauréat technique, j'ai fait le choix d'intégrer l'armée de terre. Ce choix a transformé ma vie et m'a apporté de la confiance et de la motivation. En témoigne la réussite à mon baccalauréat l'année de mon engagement, et ce, en candidat libre… Engagé en qualité de soldat (premier grade de l'armée de terre), je me suis investi durant tous mes stages de cursus avec en ligne de mire l’accès à la catégorie de sous-officier me permettant de gagner en responsabilité.