Capitaine Lucas .

D'un diplôme d'ingénieur à un diplôme de Pilote...

Titulaire d'un diplôme d'ingénieur dans le domaine aéronautique et spatial et après avoir travaillé quelque temps comme ingénieur bureau d'études au sein d'une compagnie d'aviation d'affaire, j'ai décidé de m'engager au sein de l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT) afin de découvrir un métier un peu moins terre-à-terre... Ainsi après avoir effectué ma formation à l'École militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, obtenu mon brevet de pilote d'hélicoptère à Dax, j'ai achevé ma formation de pilote de combat au Luc en Provence sur les hélicoptères TIGRE. Après une phase de mûrissement, en régiment, j'ai pu ensuite servir mon pays et participer à de nombreuses opérations extérieures en tant que pilote d'hélicoptère de combat.

Je suis pilote instructeur.

Mon rôle est de former les prochains pilotes de combat afin qu'ils puissent rejoindre leur régiment avec toutes les qualifications requises. Après avoir réussi le tronc commun de pilote d'hélicoptère à DAX et effectué un complément der formation au Luc, je forme les futurs aérocombatants sur leur appareil d'armes, c'est-à-dire : le TIGRE. Cela passe aussi bien par des cours théoriques, des séances au simulateur et bien sûr en vol.

Jouer un rôle dans la formation de nos jeunes soldats

Après avoir œuvré de nombreuses années en régiment en tant que pilote opérationnel de combat, j'ai souhaité franchir le pas en passant moniteur afin de transmettre mon savoir-faire et mes connaissances à nos futurs pilotes. C'est un poste passionnant, très enrichissant, exigent et qui demande un minimum d'expérience.

Il faut croire en ses rêves et tout devient possible !

Le métier de pilote de combat requiert certaines qualités comme de la rigueur, de la détermination, du travail et bien sûr de la persévérance. Il y aura forcément des moments plus difficiles que d'autres, mais en s'armant de patience et de courage, tout le monde peut atteindre ses rêves. Enfin, le métier d'instructeur demande un investissement personnel important. Il faut être méthodique, procédurier, avoir la "fibre pédagogique", entretenir perpétuellement ses connaissances et bien sûr savoir se remettre en question.

L'évolution de ma carrière professionnelle.

Ma plus grande fierté est d'avoir réussi à gravir toutes les étapes pour arriver à cette fonction. En effet, je suis passé d'une qualification de pilote, puis chef de bord pour arriver enfin au poste d'instructeur pilote d'hélicoptères. C'est extrêmement gratifiant pour un moniteur de voir son élève "grandir" et s'envoler de ses propres ailes !