Le métier de météorologue au sein des armées m'intéresse, pouvez-vous m'en dire plus s'il vous plaît ?

Bonjour Quentin,
Le métier de météorologue au sein de l'ALAT est très intéressant et très prenant.
Notre rôle est de donner un avis technique aux pilotes d'hélicoptères afin qu'ils préparent au mieux leurs missions.
Aussi bien en France qu’en opex, nous commençons notre journée de bonne heure avec une analyse des cartes de pression, température, humidité, vent,… à différents niveaux.
Nous nous appuyons également sur des images satellites et de radar de précipitation pour nous assurer que les informations extraient de cette analyse « colle » à la réalité.
Le but premier est de créer une coupe terrain à destination du plus grand nombre d’usagers météo qu’ils soient pilotes d’hélico, de drones, fantassins, troupes de montagne, parachutistes et cela est d’autant plus vrai en opex.
Ensuite, nous sommes disponibles pour répondre à des demandes spécifiques des usagers et du commandement. La journée se finit sur une nouvelle analyse complète, même s’il ne faut pas prendre le fil durant la journée, afin de fournir une coupe pour la nuit et un briefing complet pour les activités nocturnes.
Nous sommes tous issus d’un BAC scientifique et entrons dans l’Armée de Terre en tant que Maréchal-des-logis (sergent). Nous progressons sur tous les grades de sous-officiers, nous avons la possibilité de passer l’examen supplémentaire qui permet d’accéder au grade de major.
Certains de mes camarades ont également passés les concours officier via l’EMIA ou le concours des OAOA (maintenant ODS) toutefois, il existe peu de place en tant qu’officier dans notre spécialité même si cela tend à s’ouvrir de plus en plus.
Pour le salaire, il est identique à la majorité des autres spécialités de l’AdT, nous n’avons pas de primes spécifiques. Pour ma part, j’ai 15 ans de service et je touche un peu plus de 2000€.
Pour les opérations extérieures, cela peut être variable, il y a un météo partout où il y a des aéronefs !
Pour ma part, je suis très peu partie, du a des contraintes personnelles. Mais certains de mes collègues sont partis régulièrement. Le rythme d’une opex tous les 2 ans est assez juste. Mais il ne faut pas oublier les missions intérieures : sentinelle, encadrement en CFIM, missions aéro sur le territoire…
J’espère avoir répondu à vos questions.
Je reste disponible au besoin.
Cordialement,
ADJ Laurie-Anne