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Conseils de l'ambassadeur
Dans l’armée, se remettre en question est essentiel, surtout après chaque mutation. Pour répondre aux attentes de nos chefs, il est indispensable d’apprendre en permanence et de remettre ses connaissances à jour. Dans le domaine des finances, vivre sur ses acquis n’est pas une option. L’argent étant au cœur des décisions des grands chefs, le rôle du responsable financier est central et incontournable. Gérant les fonds publics, nous avons le devoir d’éviter toute perte financière due à de mauvaises décisions ou à une méconnaissance des procédures budgétaires.
Parcours professionnel
Responsable budget marketing de recrutement
Armée de terre
De 08/2024 à 10/1998Chef de piece Artillerie blindé
Armée de terre
De 11/1998 à 11/2000Sous-officier administratif
Armée de terre
De 11/2000 à 07/2003Entreprise
Qu'est-ce qui vous plaît dans votre travail et dans l'entreprise ?
Mon rôle actuel est de conseiller et suivre le budget du chef de bureau et des chefs de sections pour le marketing de recrutement. Ce sont tous des officiers donc mes supérieurs. Pour un sous-officier, c'est une une grande satisfaction de pouvoir être au centre de toutes les décisions et de pouvoir orienter mes supérieurs dans leur choix à venir concernant la politique de recrutement.
Les plus belles réussites
Ma plus grande satisfaction dans ma carrière de militaire a été de servir en tant que formateur et responsable de formation pour l'ensemble des comptables de l’armée de Terre mais aussi des autres armées. J'avais en charge les instructeurs pour former nos budgétaires et financiers. J'ai pu donner des cours à des jeunes recrues du grade sergent jusqu’à des officiers du grade de colonel. L'erreur n’était pas permise car nous devions donner tous le savoir dont nous disposions pour former nos personnels sur leurs futurs postes afin qu’ils soient le plus efficace possible le plus rapidement possible. Encore aujourd'hui, je transmets toujours ce savoir quand on me le demande en général pour la préparation de concours.
Adjudant-chef Damien M
Conseils de l'ambassadeur
Il est important que votre métier vous passionne.
Capitaine Audrey .
Conseils de l'ambassadeur
L'Armée de Terre met en avant plusieurs valeurs. L'une d'elles est le dépassement de soi. En effet, dans le domaine militaire, si on se dépasse, si on va delà de ses limites et que l'on montre ses capacités à faire face, des responsabilités de plus en plus grandes, nous serons données, et ce quel que soit l'âge. On peut donc avoir la vingtaine et gérer 20 personnes qui, elles, ont la quarantaine ! Les occasions d'évoluer en tant que personne et en tant que psychologue sont multiples, mais il faut savoir s'en saisir, sortir de sa zone de confort et cela passe par le dépassement de soi.
Lieutenant Florent C
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Être chef, ce n’est pas seulement diriger — c’est tenir, et faire tenir les autres. Commander des hommes, c’est assumer une responsabilité qui dépasse l’ordre donné ou la mission conduite : c’est incarner une ligne de conduite dans l’adversité, quand les doutes s’installent, quand la fatigue gagne, quand les enjeux s’alourdissent. Dans ces moments-là, ce sont les valeurs du chef qui font tenir le collectif. Rigueur : l’exigence constante, même quand personne ne regarde La rigueur est la discipline intérieure qui pousse le chef à ne jamais baisser le niveau d’exigence, pour lui-même d’abord, puis pour ceux qu’il commande. La rigueur forge la crédibilité du commandement : si le chef flanche sur les principes, il autorise les autres à flancher sur l’essentiel. Abnégation : se mettre en retrait pour mettre les autres en mouvement Un bon chef n’attend ni confort, ni reconnaissance. Il sait que son rôle implique des sacrifices personnels. Il assume, il absorbe, et il continue à servir. Il comprend que le bien de la mission et de ses hommes passe avant ses intérêts, même quand cela le met seul face aux difficultés. C’est dans cette solitude que se forge l’autorité légitime. Probité : la boussole morale qui structure le commandement Quand les décisions sont complexes, ambivalentes, ou impopulaires, la probité devient un repère essentiel. C’est la garantie que les actes du chef sont animés par le juste, le droit, l’intègre. Cette cohérence morale crée la confiance. Le devoir d’exemplarité : le vrai levier d’autorité L’exemplarité n’est pas une posture. C’est une exigence quotidienne, visible et invisible. Elle se lit dans les détails : la ponctualité, le langage, le respect de la parole donnée, la capacité à reconnaître ses torts. Le chef est observé, imité ou critiqué en permanence. S’il veut entraîner, il doit incarner ce qu’il exige.