De brigadier de réserve à officier adjoint d'active !
Après avoir passé un baccalauréat littéraire, option Histoire des Arts, j’ai passé une licence en Droit privé à la faculté de Droit et de Sciences politiques de Montpellier.
En parallèle de mes études de droit, j’ai choisi de servir en tant que militaire du rang de réserve dans un régiment du Train.
Pendant trois ans, j'ai évolué, de soldat à caporal. Et j'ai surtout acquis la certitude que ma place était dans l'Armée de Terre. Soutenue et encouragée par mes cadres, j'ai choisi de m’engager en tant qu’officier sous-contrat encadrement (OSC/E).
En 2016, j’ai signé mon contrat au titre de l’arme du Train et j’ai intégré le 4e Bataillon de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan pour une année de formation initiale.
A l’issue j’ai rejoint la Division d’Application de l’École du Train et de la Logistique opérationnelle à Bourges. Et après un an de scolarité, j’ai choisi de devenir chef de peloton « Mouvement-Ravitaillement ».
En août 2018, j’ai pris le commandement d'un Peloton de Suivi des Flux. Durant mon temps de chef de peloton, j'ai eu l'opportunité d'être déployée en mission au Tchad en 2019, puis en Polynésie française en 2021.
De 2021 à 2023, j'ai servi en tant qu'officier traitant au Bureau Opération Instruction de mon régiment. Durant cette période j'ai à nouveau été déployée, cette fois en Roumanie.
Depuis l'été 2023, j'occupe les fonctions d'officier adjoint d'un Escadron de Transport de Blindés, dont la spécialité est d'appuyer l'appui à la mobilités des Blindés de l'Armée de Terre.
Je seconde mon commandant d'unité dans l'ensemble de ses tâches
Au quotidien, en régiment, comme en mission, je suis le bras droit de mon commandant d'unité (CDU).
Je l'appuie à la tête d'un escadron composé d'environ 130 soldats logisticiens spécialisés dans le transport de blindés.
Je suis notamment responsable du suivi de l'ensemble de nos camions et matériels, pour permettre à mon CDU de disposer de l'ensemble des moyens dont il a besoin pour remplir les missions qui sont confiées à l'escadron.
En son absence, je commande l'escadron en son nom.
Participer à quelque chose de plus grand : servir.
Je me suis engagée d’abord parce que je voulais servir. Dans le sens plus complet du terme : je voulais être au service du plus grand nombre. Il fallait que mon métier ait du sens.
Très rapidement, j’ai aussi confirmé mon goût pour le commandement. Il ne s’agit pas de faire preuve d’autoritarisme quand on commande. Il s'agit de comprendre les hommes et les femmes qu'on nous confie. De les commander avec justesse et équité.
C’est pour ce côté profondément humain de mon travail que je me lève chaque jour.
S’employer chaque jour à être un chef juste et équitable.
Foncer ! Ne pas se poser trop de question.
Profiter à fond de toutes les opportunités qui peuvent se présenter.
Être plein d’enthousiasme.
Aimer ses subordonnés et les commander avec le plus d'équité et d'humanité possible.
J'ai commandé un détachement français dans un contexte interalliés.
Lors de mon passage en Bureau Opération Instruction, alors jeune capitaine, j'ai été projetée en Roumanie pour armer un poste au sein de l'état major de l'élément de soutien national déployé sur place.
Au bout de quelques semaines, je me suis retrouvée seule à la tête d'un détachement d'une cinquantaine de militaires français, stationné sur une base militaire roumaine.
Tenir ce poste était un vrai challenge pour moi, car j'étais le point de contact de l'ensemble des détachements étrangers (américains, canadiens, roumains) présents sur place.
Par ailleurs, j'avais la responsabilité de soutenir l'ensemble des détachements français arrivant et partant de Roumanie.
Cette mission m'a permis de prendre des responsabilités d'un niveau bien supérieur et de travailler pour la première fois avec des armées alliées.