Lorsqu'on s'engage dans l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT), ce n'est jamais par hasard. C'est avant tout un métier de passionné, une vocation. Le meilleur conseil que je puisse donner a quelqu'un qui rêve de faire mon métier, c'est de garder en tête qu'après les sélections et les stages a valider qui ne sont pas toujours faciles, ce n'est que du bonheur de voler quasiment tous les jours, et d'avoir un quotidien qui n'est pas rébarbatif.

Le Service de l'énergie opérationnelle, comme les autres entités militaires, propose un vrai parcours professionnel avec de très belles opportunités d'évolutions à tous ceux qui le souhaitent. Même sans diplôme ou juste avec un Baccalauréat, il est tout à fait possible d’accéder à des postes à fortes responsabilités rapidement si on y met de la volonté et qu'on se donne les moyens. À l'aide de formations techniques élaborées dans les domaines comme le soutien pétrolier ou la mécanique, il est tout à fait possible pour un jeune bachelier de devenir officier après seulement 3 années de service via un concours interne et d’accéder à des postes comme le commandement d'un dépôt pétrolier. Aussi, qu'importe le niveau scolaire ou le bagage universitaire, l'essentiel, c'est la motivation et les moyens qu'on se donne pour parvenir à ses fins.

Tout au long de mon cursus, que ce soit en école ou au quotidien, l'entraînement est intense. Il s'agit d'accepter de repousser ses limites. Mais, le plus dur dans ce parcours aura été de franchir la porte du CIRFA (centre de recrutement) et ça n'aura nécessité que quelques secondes de COURAGE. Pour progresser jour après jour, il faut accepter de se regarder dans le miroir, avec HUMILITÉ. Le meilleur conseil que je puisse donner est d'oser et d'y aller à fond. Oser quitter sa vie, ses proches le temps de se former. Oser se mettre en difficulté, car les challenges sont nombreux, que ce soit physique, intellectuellement ou moralement. Oser faire des erreurs, pour pouvoir progresser pleinement. Oser faire confiance à ses frères d'armes dans les moments de doute. C'est dans la difficulté que se forge la cohésion et il y a eu dans mon parcours des étapes, dans lesquelles on ne peut duper personne. Il faut donc être HONNÊTE vis-à-vis de soi-même et de ses camarades.