De plombier jusqu’à chef de station de support de télécom.
L'armée de Terre m'a toujours fasciné depuis mon jeune âge. Au départ, je souhaitais travailler dans le civil, notamment dans la plomberie, mais rapidement, tout m’a attiré vers mon métier actuel. Les déplacements, les nouvelles connaissances, la découverte d’histoires et de traditions ne sont que quelques aspects de cette vocation véritable. Rien ne me donne envie de revenir en arrière. Cependant, toute expérience est précieuse, et à certaines occasions, mon premier métier dans l'armée de Terre s'est avéré utile pour résoudre certains problèmes épineux au sein de mon unité.
Je renforce mes compétences dans la communication.
Étant donné que le domaine des transmissions est très vaste, tant sur le plan logique que physique, toute connaissance est précieuse. Certes, chaque spécialité a sa spécificité, mais j’ai à cœur de pouvoir résoudre les problèmes qui pourraient affecter les équipements dont j’ai la charge. C’est pourquoi il faut constamment se mettre à jour, s’entraîner, expérimenter de nouvelles méthodes de mise en œuvre, et échanger avec d’autres pour partager toutes les connaissances et procédés qui facilitent la mise en œuvre et, surtout, le maintien en état de marche optimale.
M’épanouir dans mon domaine de façon optimale.
Mon objectif à terme est de devenir autonome tout en étant capable d'interagir avec un maximum de sites, d'équipements et de stations, qu'ils soient français ou étrangers. Avec les nouveaux équipements, de nouvelles perspectives s'ouvrent chaque jour. C'est pourquoi nous devons maintenir des connaissances pointues pour offrir un service optimal à nos opérateurs et à nos supérieurs. Bien entendu, je ne me limite pas à cet objectif. J'aimerais un jour devenir chef de communication, responsable des différents liens FH sur un théâtre donné. Mais avant cela, je souhaite maîtriser entièrement ma spécialité.
L’autonomie dans mon espace de travail.
Comme je l'ai mentionné précédemment, le domaine des transmissions est très vaste et a été subdivisé en plusieurs spécialités. Cependant, chacun dépend des autres. Par exemple, le SAT a besoin du réseau pour que ses équipements communiquent entre eux, et l'IDA nécessite l'EST pour avoir un visuel sur une machine distante avec l'aide des FH. En bref, personne ne peut être entièrement indépendant. Toutefois, je souhaite l'être dans ma propre zone de travail pour gagner du temps, ce qui peut s'avérer très précieux dans certaines situations présentant des risques pour moi ou pour les autres.
Mon 1er déploiement.
Il y a quelques années, je suis parti au Liban, dans un petit poste isolé, non loin de la frontière israélienne et syrienne. Nous étions seulement trois pour maintenir, 24H sur 24, deux liens FH reliant d'autres postes français. C’est là-bas, parfois isolé, en haut du pylône ou en train de réparer d'éventuelles pannes, que j’ai ressenti ce sentiment d'être à ma place, de faire partie d’une grande machine où chaque rouage est essentiel. Cette mission s’est très bien passée et m’a permis d’apprendre énormément sur ma spécialité et sur la vie militaire en général.